La Pêche des sandres du Tarn

Présentation

Pour commencer dans mon premier article, je vous ai présenté le barrage de rivières (81). Je suis de retour afin de vous parler d’un poisson emblématique et très bien représenté justement à cet endroit : les sandres du Tarn. Il faut dire que ce poisson que j’affectionne beaucoup est particulièrement recherché ici. En fonction des saisons et des éléments les comportements et donc les techniques de pêche sont totalement différentes. Commençons donc par la meilleure à mes yeux.

La saison hivernale

Fin du mois d’octobre, voir début novembre, les bancs de poissons blancs commencent à se former. C’est là que nos amis les sandres commencent également à se montrer moins difficiles, suivants la nourriture qui s’offre à eux pour faire leurs réserves. Au début, de cette période, la pêche reste aléatoire pour une bonne raison : tout change, la température de l’eau, les journées raccourcissent. La météo est souvent très changeante.

Un jour c’est une pêche hivernale, à gratter lentement, un autre c’est une pêche d’été, poissons éparpillés un peu partout. Pêche en linéaire, leurres à jigger sont aussi une solution pour déclencher l’agressivité des carnassiers. Puis au fur et à mesure que l’eau refroidit, la situation se stabilise.

La pêche en verticale

Les sandres bougent de moins en moins, sont plus apathiques. Les blancs aussi. Ainsi ils se déplacent moins. C’est la saison des pêches lentes, en verticale bien souvent. Tout d’abord, il faut s’atteler à trouver les zones qui les abrites, déterminer la profondeur, qui change en fonction de plusieurs facteurs. Puis la couleur/taille des leurres et le type de vibration qui mènera à l’aspiration en règle du leurre du jour.

À première vue, si tous les paramètres sont réunis, il est possible d’espérer des dizaines de touches sur quelques mètres carrés seulement, le fond du Tarn étant transformé en tapis de sandre par moment et par endroit.

Bref !


C’est cette pêche que j’adore ! Se casser la tête, trouver un spot bien habité, passer 12 leurres différents avant de prendre la première cartouche et boom ! C’est parti pour la journée… où seulement pour 15 minutes, peut-être que ce n’est qu’un petit regain d’activité. Qui sait ?

un jolie sandre du tarn pris en verticale après une crue

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