Vous avez dis Black-bass ?
Le Black-bass, originaire d’Amérique du nord est un poisson carnassier perciforme. Particulièrement recherché à travers le monde entier pour sa combativité et les techniques de pêche, aussi nombreuses que ludiques, avec lesquelles on peut le capturer. Introduit en France à la fin du 19ème siècle, Le Black-bass sur le Tarn prolifère et semble y trouver tout ce dont il a besoin pour se développer.
Le rêve américain
Aux États-unis, il est « le » poisson de compétition, le trophée par excellence. En effet, c’est de là-bas que tout commence. Il faut dire que dans son milieu d’origine, il peut atteindre des tailles importantes, pas très loin du mètre. Il est donc tout à fait normal que son introduction dans nos eaux nous laisse rêveurs et que la capture de spécimens soit un but en soi, pour nombre d’entre nous. Jusqu’où poussera t’il les limites, dans nos eaux ?
Une population qui se porte bien
La population de Black-bass sur le Tarn est en bonne santé. Elle permet des pêches qui seraient certainement enviées dans de nombreuses autres régions, de France ou d’ailleurs. En témoigne le nombre déconcertant de petits poissons nageant en surface à la lisière des herbiers, arbres immergés et autres structures. Ils arborent de magnifiques couleurs tendant sur le verdâtre. La taille moyenne des poissons, d’après mes captures, se situe entre 30 et 35 centimètres. Les poissons de plus de 40 centimètres ne sont pas rares non plus. Le Tarn, lors d’un challenge reconnu en France, a donné plus de 240 Black-bass maillés en seulement une journée et demi. Et c’est sans compter la bonne centaine de poissons non maillés.
Où et quand les trouver ?
Très agressifs, on peut s’amuser à les pêcher de fin juin jusqu’à mi-octobre environ, à peu près de toutes les façons possibles. Les postes sont nombreux, les bordures appellent à lancer presque partout. C’est bien là, justement que ce trouve le piège dont il faut absolument se défaire pour éviter de passer des heures à s’acharner dans l’erreur. Parfois, ils seront plutôt sous les frondaisons, d’autres, quasiment tous dans les herbiers et attentions, pas n’importe lesquels.
Les leurres
Le Black-bass est un carnassier vorace. Petits amphibiens, insectes, poissons blancs, petits rongeurs où encore vers de terre, bref, tout y passe. Autant vous dire que la pêche de ce poisson est amusante, même au moment de faire vos achats. La panoplie de leurres utilisables est impressionnante. Vos boites s’en feront à cœur joie, vos portefeuilles certainement beaucoup moins. Pour ma part et il fallait bien choisir, les pêches en buzzing et aux leurres de surfaces sont mes préférées. Aspirations violentes, gerbes d’eau et suivis, parfois sans suites me procurent l’adrénaline tant recherchée. Lors de pêche plus difficiles et profondes, tubes et jigs, plus discrets et parfaits pour la pêche de structures seront mes premiers choix.
Le combat
Un combattant. Je ne vois pas d’autres mots pour définir la violence de ses attaques, des rushs puissants et des chandelles aussi magnifiques que fatales pour une ligne détendue. Le Black-bass poursuit parfois votre leurre sur plusieurs dizaines de mètres.
A vos agendas !
A bord de mon embarcation, un « Lund Fury Xl sport », je vous invite à venir découvrir un milieu, une espèce, exotique et pourtant si bien implantée. Enfants, adolescents ou adultes. Pêcheurs débutants et même confirmés, le Black-bass répondra présent et il y aura toujours une technique adaptée à votre niveau pour capturé ce superbe poisson.
Alexandre Thoraval
Moniteur\guide de pêche sur le Tarn (81), spécialiste de la pêche des carnassiers et du silure.
Ma page Facebook
Me contacter