La pêche dans le département du Tarn (81)

Département du Tarn

Le département du Tarn recèle de nombreuses richesses. Des paysages variés et grandioses, entre montagne noire, sidobre, vallée du Tarn où encore les fameux plateaux sur lesquels dominent les célèbres citadelles, Cordes sur ciel, Puycelsi etc …

Du côté de la pêche, on y retrouve toutes les espèces, mis à part certains grands migrateurs, saumons, aloses pour les plus connues. Les rivières sont nombreuses avec une centaine de cours d’eau. Je vais donc vous aider à choisir parmi elles, ainsi que certains plans d’eau, en fonction des espèces que vous recherchez et du « type » de pêche que vous pratiquez.

Le Tarn (rivière) :

Un beau sandre du Tarn.
Un beau sandre du Tarn

Comment raconter un département sans décrire la rivière qui lui a donnée son nom? Le Tarn est une grande rivière, riche autant en histoire, qu’en paysage variés ou en vie aquatique. Sandres, silures et black-bass sont les carnassiers maîtres des lieux. Les accès, difficiles du bord font qu’on privilégie les pêches en float tube, bateau, voir statiques. Le barrage de Rivières (81), entre Aigueleze et Albi est l’un des hot-spots du département. En effet, les populations de carnassiers y sont énormes. De quoi s’amuser toute l’année avec des poissons combatifs.

Le Tarn à Ambialet

Le méandre d’ambialet, autre endroit que je conseil à tous. Magnifique c’est le mot. De quoi s’amuser avec les chevesnes présents en masse et avec des spécimens qui dépassent sans problème les 50cm. Bien sûr, de nombreux autres endroits sont intéressants à découvrir, mais je vous laisse avec l’embarras du choix avec tout de même 109 km de rivière qui traverse le département.

L’Agoût

Le plus grands des affluents du Tarn après l’Aveyron . Je suis donc bien obligé d’en parlé, mais ce n’est sûrement pas à contre cœur. Par où commencer ? Bon, bah par le haut. Puisqu’on parle du département du Tarn, on va commencer juste en dessous du barrage de la Raviège. Les monts de Lacaune, le sidobre, vous connaissez ? Extraordinaire, c’est le mot. Des blocs de granits énormes en plein milieu d’une superbe rivière, bien peuplée en truite qui plus est. Descendons petit à petit, en passant bien sûr par Brassac, ville emblématique du plus grand massif granitique de France. On arrive rapidement vers Roquecourbe, les populations de poissons changent petit à petit et les chevesnes, carpes et brochets commencent rapidement à prendre la place des truites. Arrivé à Castres, se sont les poissons naturellement présents dans les zones à brèmes que l’on retrouve. Pour moi, à partir de là, la reine des espèces présentes s’appelle silure glane. Poisson mythique du département, il est très présent sur toute la partie basse de ce cours d’eau. Difficile d’accès, peu pêchés, ils y sont beaucoup moins éduqués que dans le Tarn. Sur certaines portions de la rivière, il est tout à fait possible de toucher des poissons passant largement les 2m, même très largement. Avec le courant puissant en plus, je vous laisse imaginer les combats rudes qu’ils sont capables de vous offrir.

Le Dadou

L’une de mes rivières préférée. Et pour cause, elle passe à quelques centaines de mètres de chez moi seulement. Autant vous dire que j’y ai passer quelques heures. Peu connue, pas vraiment mise en valeur et pourtant… un cour d’eau de taille moyenne qui a le mérite de contenir absolument toutes les espèces de carnassiers que j’adore tant traquer. De la truite fario pour la partie amont, aux brochets, sandres, silures, perches et même des black-bass pour la partie aval. Sans oublier un de nos autres combattant d’eau vive, souvent délaissés par les pêcheurs malheureusement, le chevesne. Des eaux très claires et peu profondes, mais un milieu bien plus riche qu’il n’y parait au premier abord. Les surprises n’y sont pas rares, bien au contraire, j’y ai pris mon record perche à ce jour et plusieurs brochets dépassant sans problèmes les 80cm. Amateurs de pêche en wading, je vous invite vivement à y faire un détour. Si vous tombez au bon endroit au bon moment, il n’y a que peu de chances que vous le regrettiez.

lac de Razisse

On parlait du dadou, alors voilà ma description d’un barrage sur cette superbe rivière. Il lui ressemble d’ailleurs en tous points. Un lac tout en longueur, bordé d’arbres morts, de prairies qui sont inondées lorsque le lac est a son niveau le plus haut et chose remarquable, un joli château rempli d’histoire au milieu du plan d’eau. Ça annonce déjà la couleur. Les maîtres des lieux ne sont plus les vicomtes, ni les résistants qui y ont élus domicile lors de la seconde guerre, mais bien nos carnassiers préférés. Vous l’avez compris, les brochets ont tous ce qu’ils aiment le plus pour se reproduire et le lac déborde chaque année, en tous cas depuis que je le connais. Sandres et perches, sont également présents et en nombre pour notre plus grand bonheur. Seul hic, moteurs électriques ne sont pas autorisés et c’est bien dommage quand on sait que la superficie dépasse les 100 hectares. Courageux, à vos palmes, prêts, lancez ! La pêche n’y est pas facile, mais si vous trouvez le truc, c’est tout bon pour vous. Un cadre magnifique est là pour couronner le tout. Bienvenue dans le Tarn !

Les barrages de la Raviège, de Saint Peyres et du Laouzas

Ahhhh les grands espaces, le sentiment de liberté que l’on ressent quand on disparaît au milieu d’un plan d’eau de plusieurs centaines d’hectares. Des paysages franchement extraordinaires, des eaux translucides et des poissons. Quoi de plus ? Le décor quasi lunaire de Saint Peyres lorsqu’il est bas, ou alors le paysage dirais-je, québécois de Raviège… je ne m’en lasserais certainement jamais. Ils font franchement partis des plus beaux milieux que j’ai pu pécher. Mais ce n’est pas tout ! Brochets, perches et sandres, parfois aux mensurations monstrueuses y sont bien présents et c’est bien ce qu’on cherche lorsque l’on va à la pêche sur de tels lacs. Amateurs de pêche aux big baits, vous êtes au bon endroit. Ça ne mord pas ? Pourquoi ne pas se rabattre sur les perches ? Au début de l’automne, c’est régulièrement des journées à plus de 100 poissons qui montent au bateau et ça, c’est pas partout et c’est des moments exceptionnels.

La conclusion

Cet article, pour moi, c’est un peu comme le dernier lancer… il faut savoir s’arrêter et ça fait deux paragraphes que je me le dis. Autrement, ça va devenir illisible. J’ai décrit au mieux un département qui m’a, me fait et me fera encore rêver… de pêche bien sûr. Il y a plein d’absents dans mon article mais j’ai écrit mes coups de cœurs et c’est déjà bien. De nombreux endroits restent à découvrir et je ne m’arrêterai pas de si tôt tant la pêche a quelque chose de viscérale chez moi. Les milieux, leurs habitants me passionnent et me surprendront toujours. J’espère vous avoir fait vibrer pour ceux qui connaissent déjà, et vous avoir donner cette envie de découvrir pour les autres, c’est tout le but de cet article. À bientôt au bord de l’eau !

La pêche dans le département du Tarn, c'est ça!
Une perche Tarnaise pour mon ami Théo

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